Machine learning : prédire les blessures sportives, le nouveau défi de Microsoft

Je vous parlais hier de l’investissement de Microsoft dans les chatbots. Un autre secteur dans lequel la firme investit énormément, c’est le machine learning. Si ce terme vous est totalement inconnu, cette science informatique repose en général sur la notion de big-datas : à travers l’analyse de données volumineuses, on tente d’établir des modèles prédictifs. Cela permet même dans certains cas de modifier le futur car on connait la probabilité d’un modèle, bien que cela ne reflète pas toujours la réalité. La simple modification d’une variable, ou une constante non prise en compte peut totalement modifier l’apprentissage… Basé sur ce modèle, Microsoft a lancé aujourd'hui un nouveau projet baptisé Sports Performance Platform dont le but est d'aider les équipes sportives  à réduire le risque de blessures des joueurs, notamment.

Microsoft a annoncé aujourd’hui sa nouvelle « Sports Performance Platform », un système qui permet d’aider les équipes sportives à suivre, améliorer et prédire les performances des joueurs grâce au machine learning. Ce projet a vu le jour grâce à Microsoft Garage qui permet aux employés de la firme de créer des projets qui n’ont rien à voir avec la fonction qu’ils occupent chez Microsoft. La Sports Performance Platform a pour but d’aider les coachs à anticiper certains risques, comme par exemple les blessures en fonction des performances récentes d’un joueur et de son temps de récupération.

« La différence entre une victoire et une défaite ne se doit parfois qu’à 5 minutes supplémentaires de série de sprints, au niveau d’hydratation ou d’aller au lit 30 minutes plus tôt la nuit précédente » comme le rapporte Jeff Hansen de Microsoft Brand Studio. Des équipes professionnelles comme celle de la Seattle Reign FC qui évolue en ligue nationale de football féminin aux Etats-Unis ou encore la Real Sociedad qui évolue en championnat d’Espagne utilisent déjà cet outil. Microsoft souhaite également permettre à n’importe qui d’utiliser son outil et compte bien continuer à le développer. Affaire à suivre...