[Etude] Alerte : plus d'une personne sur 2 est atteinte de Nomophobie

nomophobie

Une étude récente, basée sur 800 utilisateurs, liant les mots-clés "smartphones" et "addiction" a été rendue publique. Selon cette étude, parmi les utilisateurs de téléphones portables, 66% seraient victimes d'un mal moderne : la nomophobie. 

Qu'est-ce que la nomophobie ? Il s'agit d'un néologisme désignant ceux ayant une peur bleue d'être séparés de leur smartphone. Le terme vient de la contraction des termes anglophones "no mobilephone phobia". C'est une étude de FrontRange, un éditeur de solutions hybrides de gestion de services informatiques, qui révèle que la majorité des utilisateurs ne peuvent pas supporter d’être séparés une seule journée de leur terminal mobile. 

Quels sont les symptômes ? On parle "simplement" d’anxiété. Le malaise est lié à cette peur irrépressible de ne pas être connecté. Si le fait d'oublier son téléphone est déjà terrible en soi (pour le nomophobe), les divergences au niveau des couvertures réseaux ou l'état de la batterie peuvent aussi mener à ce mal-être. 

Par rapport ce phénomène de société, Roberto Casetta, Vice-Président EMEA chez FrontRange, estime qu'«il est désormais clairement établi que l’utilisation de technologies mobiles représente un véritable atout, toutefois, la frustration et le stress engendrés par l’impossibilité de s’en servir à l’instant T sont des troubles qui doivent être sérieusement pris en considération."

L'étude est intitulée "La désintoxication au smartphone". À la question "Peut-on être addict à son téléphone portable ?" on répondra que 53% des personnes interrogées ressentent de l’anxiété quand ils ne peuvent pas utiliser leur téléphone. Le niveau de stress se situe, presque, au niveau des quelques secondes qui précédent votre propre mariage. 

L'addiction est telle que certains estiment qu'avoir de l'argent en compensation ne comblerait pas ce vide (que l'on estime de simplement une semaine). 61% des sondés estiment ne pas pouvoir rester longtemps sans leur téléphone. 44% pensent qu'en échange de 100$, ils seraient prêts à s'en séparer pendant sept jours. 19%, enfin, pourraient faire la même chose en échange de 500$. 

unplugged

Plusieurs problématiques sont évoquées lors d'un manque. De l'exagérée démence à un simple manque d'attention (notre attention se fixe sur l'absence), le cas de la nomophobie semble être pris au sérieux. Le "problème" des téléphones portables, aujourd'hui, c'est qu'ils sont devenus indispensables. De plus, avec l'utilisation polyvalente des smartphones, la pertinence d'avoir ce type d'appareil dans sa poche s'accentue. 

Vous sentez-vous concernés par ce fait ? Pensez-vous qu'il faille faire marche arrière pour revenir à une époque dite "plus saine" ? 

Retrouvez ci-dessous l'entièreté de l'infographie : 

infographie-No-Mo-Phobie

Partager cet article

 Voir les commentaires

Connectez-vous pour poster un commentaire
Laisser un commentaire...

    D'autres articles à découvrir