[Edito] Ma vie a changé depuis que je t'ai rencontré

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Internet, l'informatique, la high-tech, en général, nous simplifie grandement la vie. Disons-le, la technologie nous assiste. Parfois, c'est une très bonne chose. Ça nous fait gagner du temps et/ou de l’énergie. Mais parfois, ça refrène notre possibilité d'analyse, notre prise de recul et le profit du moment présent.

Mais le pire de tout, savez-vous ce que c'est ? Hé bien, il s'agit bel et bien de notre smartphone. Cet accessoire, plus ou moins à la pointe de la technologie, est sans doute l'appareil qui se révèle être votre plus fidèle compagnon. Il est là pour vous réveiller ou encore pour vous rappeler moult choses. Le site Huffingtonpost a fait un arrêt sur image sur notre époque moderne et met en exergue une dizaine de choses que la technologie, et par extension, nos smartphones, ne nous obligent (ou permet, ce qui est pire) plus de faire. Je me permets de reprendre les dix points évoqués. Je donnerai mon avis sur la chose et vous demanderai, tel un deal implicite, votre avis en commentaire.

  • La première chose se situe au niveau du temps passé dans des endroits, là où nous prenions le temps de lire. Travail, enfant(s), impératifs divers et variés : sauf le fait de se poser pour pratiquer cette discipline, les gens ne s'adonnent plus suffisamment à la lecture. Selon, Street Press, les trois quarts de son lectorat ne lit plus aux toilettes. La "faute" aux smartphones. Ainsi, il est reconnu que la pratique du "smartphone" a réduit drastiquement le temps de lecture traditionnelle. Est-ce une bonne chose ? Pour ceux qui ne lisaient déjà pas beaucoup, cela ne change pas la donne. Cela met, par contre, très en retard (votre serviteur, par exemple) dans ses lectures. 
  • La seconde chose : on ne se perd plus. Des plans papiers, aux GPS, en passant par les plans Mappy... le téléphone, aujourd'hui, offre tout l'outillage nécessaire pour ne plus se perdre. Motorisé comme à pieds : tout nous est offert pour savoir où l'on va. Pire, nous avons même des outils qui nous suggèrent des choses à voir, et pas d'autres. Ainsi, nous avons perdu ce flou lors de nos déplacements, favorable à la découverte fortuite. Dans mon cas, l'avantage, "grâce" à des offres opérateurs qui ne sont pas encore au point au niveau européen, je ne peux pas toujours profiter d'un service au point. Oui, bien sûr, il est possible de télécharger des cartes off-line mais cela est lié aussi à des lacunes au niveau organisationnel. Ainsi, il m'arrive encore d'avancer dans certaines zones à l'aveuglette et de pratiquer la demande de renseignements à l'autochtone du coin (oui, ça fait peur !).
  • Nous oublions le moment présent. Nous sommes connectés en permanence. Si, au début, les gens s'inquiétaient des ondes qui nous traversent de part en part, aujourd'hui, la connectivité absolue est routinière. Fatalisme ? Oubli ? Déni ? Quoi qu'il en soit, notre smartphone nous coupe de beaucoup d'émotions, de sentiments et de ressentis. Mais cette problématique de l'extrêmement près et de l'extrêmement loin, simultanés, est inhérente au Web sociale et à la connectivité d'aujourd'hui. Notamment, à "cause" des réseaux sociaux. 
  • L'ennui s'est volatilisé. Se tourner les pouces. Compter les passants. C'est has been. Aujourd'hui, la moindre situation de latence, entre deux activités, est comblée par l'analyse de ses nombreuses notifications en tout genre. De plus, avoir un smartphone dans les pattes, c'est moins déstabilisant que de ne pas savoir où mettre ses mains. Même si je suis le dernier à le faire, j'estime qu'il est parfois bon de faire le vide et de ne rien faire de ses dix doigts... juste un instant. 
  • On ne téléphone plus avec un téléphone. Le comble. Bien sûr, ce n'est pas une généralité mais grâce à l'infinité de moyens de communications alternatives, on a l'impression d'être plus discret (tu crois que je t'ai pas vu tripoter ton téléphone ?) et d'être davantage connecté sur le long terme. Ainsi, les gens, au lieu de se téléphoner, passe plus de temps à communiquer via textes interposés. Mais ce ne sont pas les seules choses que l'on fait, autre que de téléphoner. Ainsi, selon une étude de 2012, du site Audiencelemag, 80 % des utilisateurs utiliseraient les SMS pour communiquer. 51 % pour les mails et 56 % pour Internet. Des chiffres qui doivent, maintenant, avoir encore augmenté. 
    • Plus besoin de retenir. Avec un champ applicatif colossal, tous numéros de téléphone ou mot de passe peut être retenus par un système en qui vous devez bien avoir confiance depuis le temps. Le smartphone est un "fourre-tout" où vous pouvez noter tout et n'importe quoi. Si la crainte d'avoir une mémoire moins vive que nos aïeuls vous a traversé l'esprit, il est clair que les choses ont bien changé. Le Web, Wikipédia, les moteurs de recherche... tout peut être vérifié, contrôlé, analysé en quelques secondes. L'on perd ainsi la notion d'apprentissage sur le long terme et l'on devient un encyclopédiste éphémère. Tout comme le Web, en lui-même, qui prône l'immédiateté et la superficialité.
    • On ne collectionne plus nos souvenirs. Rappelez-vous ces innombrables albums de famille. Poussiéreux, imposants et parfois un peu honteux. Aujourd'hui, la notion d'album photos est fortement différente. On prend des photos de tout et de n'importe quoi, et surtout, très souvent. Avec la tendance de l’hébergement par cloud, on perd également en "possession directe". Bien sûr, tout cela sert à améliorer l'accessibilité de la chose. Plus que le texte encore, la vidéo et la photo sont devenus des formats jetables, dédiés souvent à ne partager qu'une courte émotion. Et ce n'est pas certaines applications comme Vine, qui propose d'héberger des vidéos de seulement six secondes maximum, qui changeront la donne.
    • J'ai plein d'amis mais je ne parle pas plus. Ce n'est pas un cas inhérent aux smartphones mais au monde connecté au sens large. On n'aura jamais eu autant de connectivité avec le monde et pourtant on ne cesse de mettre en avant la relative solitude des gens. Dans la "vie réelle", c'est un tout autre phénomène qui se dévoile : l'interruption répétée d'une discussion à cause de notifications venant de l'un ou l'autre service en ligne. C'est évidemment quelque chose qui était absent de nos vies avant l'avènement des smartphones.

    Il est inutile de regretter une époque révolue mais il est toujours bon de se remettre en question sur ce qui est aujourd'hui, ce qui était hier et ce qui sera demain. À votre avis, va-t-on droit "dans le mur" dans cette course à la connectivité ? Ou imaginez-vous que l'être humain finira par réguler lui-même son addiction à la connectivité à tout va ? Êtres vous satisfait de la situation actuelle ? N'hésitez pas à partager tout cela en commentaire.

    Merci à Manu pour la suggestion !

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