Microsoft vient de faire interdire la vente de nombreux terminaux Motorola aux Etats-Unis suite à une violation d'utilisation de 9 de ses brevets.
Cette actualité ne concerne pas directement Windows Phone mais plutôt Microsoft et sa position dans le monde du mobile. Le géant américain possède de nombreuses licenses, notamment exploitées par de nombreux constructeurs sur leurs terminaux Android. Ainsi, le géant du logiciel touche des royalties sur chaque terminal Android vendu. Certaines sources rapportaient même que la vente de smartphone Android lui rapporterait plus que la vente de Windows Phone, c'est dire...
Microsoft avait attaqué en justice plusieurs constructeurs pour l'emploi non autorisé de ses brevets. Ainsi, Samsung, HTC, Acer ou encore LG reversent entre 5 et 15$ à Microsoft pour chaque terminal Android vendu. En octobre 2010, Microsoft avait commencé une bataille juridique contre Motorola pour l'emploi de 9 brevets. Ceux-ci portent par exemple sur la gestion du calendrier ou des mails. Microsoft a depuis lors obtenu gain de cause. Racheté par Google, Motorola n'a pas répondu à ses obligations contraignant la justice à prendre une mesure drastique : l'interdiction de vente de plusieurs de ses terminaux aux USA : l'Atrix, le Backflip, le Bravo, le Charm, la gamme des Cliq, le Defy, le Devour, les Droid, le Flipout, le Flipside, le Spice et la tablette Xoom.
Deux issues sont désormais possibles pour Motorola Google : payer des royalties à Microsoft, ou retirer de ses smartphones les fonctionss liées aux brevets détenus par Microsoft.
Redmond aurait déclaré : "Nous espérons que Motorola sera disposé à se joindre à la grande majorité des fabricants de terminaux Android commercialisant des téléphones portables aux Etats-Unis sous licence Microsoft". Motorola envisage désormais toutes les options, y compris celle de faire appel.
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