Dans la bataille capitalistique que se livrent les géants de la tech, voilà une nouvelle qui fera sans doute plaisir à Satya Nadella ainsi qu’au conseil d'administration de Microsoft. Morgan Stanley estime dans une note diffusée à ses clients ce Lundi que Microsoft pourrait être la première entreprise à atteindre la valeur de 1 000 000 000 000 $, devant Apple et Amazon.... Aujourd'hui valorisé à 6...
Sans compter le Washington post qui n'est pas ce qu'on peut appeler un journal au service du président
les gros investisseurs a new York ont mis une petite féssée a tous,ils ont peurs que ca devienne trop gros,trop visible les magouilles.
La définition d'Aristote étant toujours valide, une monnaie se définit par trois fonctions :
• Unité de compte c.-à-d. définir une valeur
• L'intermédiaire des échanges c.-à-d. un instrument de paiement
• Réserve de valeur
Or, ce corollaire implique que le bitcoin (par exemple) — contrevenant de facto à l'une des trois fonctions essentielles suscitées — n'est pas une monnaie mais un simple instrument spéculatif basé sur la rareté. C'est d'ailleurs pour cela que la SEC, le bras armé de la Fed, vient de lui tomber dessus en suspendant des levées de fonds basées sur cette technologie des crypto-actifs.
D'ailleurs...
https://www.latribune.fr/economie/international/bitcoin-le-g20-finances-refuse-de-le-considerer-comme-une-monnaie-772554.html
Épi comme disait Bocuse , si ta pas de gras ça pas de gout
Et c'est vrai que j'ai tendance à gras-étiser à tord et à travers
Tout fout le camp ma pauv' Lucette, à commencer par la démocratie !
Sinon, c'est bien pour Microsoft et ses actionnaires...dont une bonne partie de ses salariés, sauf en France où cette tête de con de Jospin a interdit les stock options !
sur les cryptomonnaies et la blockchain ... je suis moins catégorique, considérant que le marché va où il y a une possibilité de générer du cash... et même si beaucoup sont frileux, le secteur financier et bancaire commence à s'intéresser de très près à ce marché... pour le meilleur et sans doute pour le pire
Une banque prêtera plus facilement à Microsoft qu'au Botswana ....
Ok, j'avoue, il y en a partout, trop de gras tue le gras, je vais essayer d'alléger tout ça
Bon, d'accord je sors !!!
Bonne soirée,
ClaraGil
En revanche je ne suis pas d’accord sur la dernière phrase qui prête à confusion
Comparer le PIB d’un pays et/avec une capitalisation boursière n’a pas de sens
Si on veut faire une comparaison, le CA a plus de sens et dans ce cas, les GAFAM sont encore très loin de titiller le PIB du Japon ou la Chine
Aujourd’hui, JPMorgan dit que MS va dépasser le cap des 1 000m$
En janvier, le même JPM disait que le gagnant serait Amazon !
Et d'autres pensent que Apple ou Google tiennent la corde
J'ai l'impression que les prédictions boursières sont en fonction des prévisions météorologiques des villes ou sont effectuées les analyses
Faites vos jeux...
Mais comme dit Solon, j'aurais pas osé la faire celle là !
Mais je te rejoins sur le spéculatif et les bulles. Il y en a en l'occurrence sur le Nasdaq, mais aussi à Wall Street, et plus particulièrement sur les fintech et les biotech. Diantre, quand on paye 30+ fois le résultat d'une entreprise, l'on sait à quoi s'en tenir alors que la norme (haute !) est à 17 fois les bénéfices...
Par contre, le too big to fail s'applique surtout aux quelques banques dites systémiques comme le Crédit Agricole ou la BNP en France ou la Deutche Bank en Allemagne. Car si jamais l'une d'entre elle tombait, le système financier mondial tomberait avec lui. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que l'on a récemment autorisé — en cas de crise — les banques à pouvoir taper dans les actifs de leurs clients pour se renflouer le cas échéant, ne garantissant plus que 100k€ de disponibilités par personne...
à ce titre je recommande toujours, même si il date un peu, le formidable documentaire en deux parties de Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvi, "Noire Finance".
Les usa sauveront les gafam car en cas de défaut de l un d'eux, c est un chinois et non un américain qui en profiterait. Aujourd'hui c est ça qui sauve google de la loi anti trust et verrai l état américain investir en cas de défauts.
personnellement, je pencherai plutôt pour 2020... les spéculateurs cherchent de nouveaux secteurs après avoir fait exploser le secteur immobilier et la dette de certains états en 2008 ...
La net économie est assez diversifiée aujourd'hui pour tenir même si quelques entreprises bénéficient d'effet de bulle de façon individuelle ....
Par contre le risque viendra sans doute d'une bulle sur les crypto monnaies et les technologies utilisant la blockchain...
Si en plus on se retrouve avec un grand qui s'effondre (genre Facebook condamné à 2 000 milliards de $ pour le Cambridge Analytica Gate )... ça pourrait générer de la méfiance de la part du marché et bloquer le crédit et l'investissement... etc ... et Re-belotte ...
Le "too big to fail" n'est plus d'actualité depuis Lehman Brothers... les GAFAM, NATU et autres ne sont pas à l'abri d'un retournement drastique de la conjoncture...
Des "experts" prévoient pour bientôt un méga crash supérieur à celui de 2008, voire celui de 1929.
Le problème ne sera pas la ruine de tous ces agioteurs internationaux, même si certains se suicident, mais la misère engendrée sur tous les peuples de la planète, et aussi que chacun de nous devra une fois de plus renflouer les banques et les états qui n'auront toujours rien fait pour une déontologie humaniste de l'économie. Une fois de plus il sera dit "Et pourtant ils savaient'.
Triste monde qui se consolera en tapotant sur le clavier de son dernier bijou numérique, celui d'avant la crise.
Pour autant, et bien que connaissant la marge de progression de Microsoft dans le cloud, je reste encore sidéré par la pente actuelle de la courbe de valorisation ! Si nous n'étions pas aussi bien informés, je dirais que nous sommes dans une phase pré-crash. Or, il n'en est rien !
Mais soit dit en passant, nous sommes bel et bien dans une période pré-crack au niveau de l'économie mondiale avec d'une part un ralentissement de la croissance en Chine (qui nous ment depuis des lustres !) alors que le pays est très endetté, avec une Amérique qui risque la surchauffe et donc une reprise brutale de l'inflation... Tout cela pourrait mettre la France dans le fossé compte tenu de notre niveau d'endettement (proche des 100% du PIB, soit l'ensemble des richesses produites pendant un an) et de notre manque de compétitivité sur les marchés mondiaux avec un déficit chronique de notre commerce extérieur. A ce titre les experts envisagent une crise économique en 2019. Et c'est d'autant plus vrai compte tenu de la longueur exceptionnelle du cycle économique actuel. Tout ceci pourrait donc avoir un impact sur la tech en général et sur Microsoft en particulier. Mais comme d'hab' ce sont les banquiers tels que Morgan Stanley qui verront ça arriver les derniers...
Pour ma part, je suis plus pessimiste encore et je pense que l'économie pourrait se retourner plus vite — et plus brutalement — que prévu... Faites-en ce que vous voulez.
Sur le fond du sujet, les chiffres sont vertigineux effectivement, même s'il s'agit de capitalisation boursière et non d'argent réel. Ceci dit, le cash disponible chez les GAFAM (surtout Apple et Google) est aussi absolument ahurissant. Je suis d'ailleurs content qu'on parle enfin de GAFAM et plus de GAFA, Microsoft étant en réalité bien plus influent que Facebook par exemple.
Ce que cache probablement la "diversification" dont vous parlez, c'est une culture quelque peu différente chez Microsoft en comparaison avec les autres GAFA. Microsoft est davantage construit sur des modèles tels que General Motors ou General Electrics, avec cette volonté presque humaniste de vouloir améliorer la condition de l'être humain par le biais de l'industrie et du progrès technique. En effet, rappelez-vous l'objectif initial de Bill Gates: démocratiser le PC et le rendre accessible pour tout le monde dans le monde entier.
La capitalisation excessive des GAFAM est une conséquence logique de l'absence de garde-fous dans notre système capitaliste. Je suis plutôt favorable au libéralisme en général, mais il est évident que la concentration des richesses dans une poignée d'entreprises surpuissantes ne peut mener qu'au désastre. Comme si aucune leçon n'avait était tirée des précédents crach boursiers.
On est pas dans la m***e :-)