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psychotic
- 11 avr 2014, 16:48
Bonjour le monde !
Je ne sais pas si certains ici sont comme moi, mais je suis une mordue de l'écriture et je passe mon temps à ça, alors si comme moi, vous écrivez, postez vos écrits ici si vous le souhaitez.
En voici quelques uns que j'ai écrit il y a peu. /!\ Mes écrits peuvent en choquer plus d'un vis-à-vis de mon âge, alors attention. Et il peut y avoir des mots "crus", merci de ne pas les signaler, si vous le faîtes, je comprendrai. Libre à vous de critiquer.
Personne sauf.
Toujours une exception.
Toujours la même.
Elle, mais.
Toujours une contradiction.
Toujours la même.
Peut-être.
Toujours une incertitude au fond.
Juste de la peur, finalement.
Juste le doute, au final.
Tout ça n'est rien d'autre qu'une réflexion. Une réflexion pure et simple. Révélatrice d'une vérité dure et complexe. Une réflexion que tous les cerveaux ont la capacité de faire, seulement une différence. La signification, la compréhension, la résolution, l'interprétation. Tout cela est banal, fade. Sans émotions. Vide d'un quelconque sens. Vide d'un quelconque message. Simplement des lettres qui forment des mots, des mots qui formes des propositions, des propositions qui forment des phrases, des phrases sans aucuns sens pour les autres, seulement un sens pour soi.
La différence entre elle et vous. La différence. Rien n'était prévu. Ça ne devait pas se passer ainsi. Personne ne la connait. Sauf elles. Et elle doit les détester. Parce qu'elles sont nocives pour elle. Pourtant elle les aime. Ce n'était qu'un préambule. Ils pensaient connaître la vérité. Mais la vérité, personne ne la détient. La vérité n'existe pas. Les mensonges n'existent pas. Ce n'est qu'un mélange abstrait de pensées toutes tournées vers un même idéal, une même idée. Une simple envie, une possibilité. Mentir. Dire vrai. Mais pourquoi mettre des mots sur des sentiments que l'on ne peut décrire ? Juste pour se rassurer. Pour comprendre. Mais au fond. C'est idiot. Tellement sarcastique. Pourquoi. Simplement pourquoi vouloir comprendre, prendre le contrôle de tout ce qui nous entoure ? Pourquoi ? Parce que la faiblesse fait peur. Mais c'est en acceptant sa faiblesse que l'on est fort.
Je.
Un simple mot. Deux lettres. Un milliard de sens.
Je.
Pronom personnel.
Je.
Mot désignant sa propre personne.
Sa propre personne, que l'on ne connaît même pas. Dont l'on ignore totalement les limites, les envies, les goûts, les sentiments. Ne rien connaitre de soi. Cela voudrait dire que l'on ment ? Quotidiennement ?
Je.
Un seul mot. Deux lettres, des milliards de sens.
Je.
Pronom personnel.
Sa propre personne, que l'on déteste. Que l'on torture sans cesse. Que l'on malmène.
Je.
Mot qui n'a de définitions, de sens, que pour soi-même.
Je.
Terme caractérisant sa propre personne, que l'on pourrait tuer. Que l'on pourrait détruire. Que l'on veut voir périr lâchement, sous prétexte que l'on est fatigué, de se battre continuellement, contre sa propre personne, sa propre pensée, son propre raisonnement.
Copain. Sortir avec. Se le faire. Se le taper. Le tromper. Le haïr. Vouloir se reconstruire. À deux. Avec lui. Aimer. Être amoureux. Bien trop souvent sont confondus les deux.
Aimer.
Ressentir quelque chose pour quelqu'un, lui attribuer une place spéciale dans notre coeur et notre tête. Penser à lui, vouloir l'éblouir, le rendre fier, le satisfaire.
Être amoureux.
Sentiment. Être quelque chose. Appartenir à quelqu'un. Se dévouer à lui entièrement, sans avoir peur d'un amour à unique sens. Lui offrir notre cœur sur un plateau et lui laisser la possibilité de le découper en fines lamelles au scalpel, ou au contraire de le faire battre à vous en faire mal. Laisser cette personne contrôler votre vie, vos émotions, envahir votre esprit. Le laisser devenir plus important que n'importe qui. Le laisser vous tuer. Faire exprès. Choisir. Désirer.
Croire que l'on a la possibilité de choisir. D'effectuer. De faire changer les choses. Et pourtant je ne l'avais prédit. Je laisse simplement courir mes doigts sur ce clavier au rythme des ordres que donnent mes pensées. Tout ça n'est qu'un automatisme. Les pensées transmettent au cerveau qui lui envoie les commandements aux système neurologique qui lui-même permet à mes doigts frêles en ce moment de savoir ce que je note, ce que je libère sur cet écran. Tout ceci n'est pas choisi, tout ceci est fait naturellement, tout ceci s'emboîte parfaitement. Comme un casse-tête chinois, on met du temps à comprendre, à trouver. On y arrive après seulement quelques essais puis au fur et à mesure du temps, on apprend, et cela devient presque inné. Nos membres se mouvent, créant de multiples figures, répétant de multiples gestes jusqu'à reconstruire ce carré parfait. Comme si c'était normal. Comme si c'était naturel. Comme si tout cela n'était au final qu'une évidence.
"Break", "Pause".
Deux mots. Deux langues différentes. Un même sens. Une même signification. Un milliard de possibles interprétations.
Break, pause.
Prendre du temps, réfléchir, s'égarer, se tromper. Dire stop, se poser. Ralentir, inspirer, expirer. Longtemps. Lentement. Profiter. Comme du dernier instant de sa vie, de sa liberté. Croire à une possible seconde chance. Se battre, abandonner, puis recommencer inlassablement.
Ne pas en profiter. Juste être là pour lui, le conseiller, le réconforter. Même si ça fait mal. Mais ne surtout pas accélérer le temps. Il passe bien trop vite déjà. Abuser. Tenter. Trahir. S'échouer. Être démuni. Une absence. Un manque. Profiter. Le blesser. Tout gâcher. Se préoccuper des autres, de leurs avis, de leurs spéculations ridicules et égoïstes. Censurer, s'auto-censurer. Se détruire, se haïr pour juste au final, tout gâcher, tout faire mourir.
Dieu.
Une croyance. Un réconfort. Un exemple.
Dieu.
Une personne, des valeurs, de l'aide pour un peu de bonheur.
Dieu.
Spéculations, mensonges, confessions, révélations, pardons.
Dieu.
Créer, expliquer et comprendre par le discours d'autrui.
Dieu.
Jugement, erreur, rancœur, dévouement.
Dieu.
Une croyance. Un réconfort. Un exemple.
Dieu.
Simplement un coupable à désigner pour ne prendre aucunes responsabilités de ses actes mal jugés.
Perfection.
Un but à atteindre, une idée erronée du meilleur.
Être parfait.
La perfection.
Ce mot ne peut pas être définit car trop souvent mal utilisé, ou juste mal interprété.
Être parfait.
La perfection.
Juste une bonne blague, une mauvaise réflexion. Juste un mensonge.
Être parfait.
La perfection.
Avoir une opinion positivement exagérée pour démontrer aux autres qu'ils ont tort.
La perfection.
Être parfait.
Personne n'y croit, ce n'est rien d'autre qu'un échappatoire, un moyen de détourner son attention des jugements, souvent trop vites établis, souvent méchants, et non justifiés.
Être parfait.
La perfection.
Croire à l'irréel pour tenter de s'évader quelques minutes de ce monde désagréable lorsqu'on ne prend pas le temps de le découvrir autrement.
Une annonce, un choc. Une claque dans la gueule, une balle en plein coeur, un coup de crosse dans la nuque et un au revoir. Un dernier battement, un dernier souffle, un dernier je t'aime, un dernier sourire, un dernier regard et le temps s'arrête. Un bruit sourd, quelque chose s'écrase lourdement au sol dans un dernier soupir, les os se brisent, la vie s'arrête, s'en est finit de lui. Une tension basse, un regard vide, un coeur empli de désespoir et de peine, des larmes qui ne veulent plus couler, un corps inerte. Des fils, des accroches, un muet, un sourd et un aveugle. Tout s'arrête et je ne suis plus qu'un vulgaire pantin désarticulé.
?Fais ce que tu veux de moi, je n'ai plus la force de me battre,
Fais ce que tu veux de moi, je suis morte,
Fais ce que tu veux de moi, mais je t'en prie, achève-moi.
Fais-ce que tu veux de moi, je ne suis plus qu'un vulgaire pantin désarticulé.?
Un dernier souffle, un dernier je t'aime, un dernier regard et tout s'arrête. Ce ne sera pas un au revoir cette fois, c'est la promesse que l'on se rejoindra là-haut.
Je ne sais pas si certains ici sont comme moi, mais je suis une mordue de l'écriture et je passe mon temps à ça, alors si comme moi, vous écrivez, postez vos écrits ici si vous le souhaitez.
En voici quelques uns que j'ai écrit il y a peu. /!\ Mes écrits peuvent en choquer plus d'un vis-à-vis de mon âge, alors attention. Et il peut y avoir des mots "crus", merci de ne pas les signaler, si vous le faîtes, je comprendrai. Libre à vous de critiquer.
Personne sauf.
Toujours une exception.
Toujours la même.
Elle, mais.
Toujours une contradiction.
Toujours la même.
Peut-être.
Toujours une incertitude au fond.
Juste de la peur, finalement.
Juste le doute, au final.
Tout ça n'est rien d'autre qu'une réflexion. Une réflexion pure et simple. Révélatrice d'une vérité dure et complexe. Une réflexion que tous les cerveaux ont la capacité de faire, seulement une différence. La signification, la compréhension, la résolution, l'interprétation. Tout cela est banal, fade. Sans émotions. Vide d'un quelconque sens. Vide d'un quelconque message. Simplement des lettres qui forment des mots, des mots qui formes des propositions, des propositions qui forment des phrases, des phrases sans aucuns sens pour les autres, seulement un sens pour soi.
La différence entre elle et vous. La différence. Rien n'était prévu. Ça ne devait pas se passer ainsi. Personne ne la connait. Sauf elles. Et elle doit les détester. Parce qu'elles sont nocives pour elle. Pourtant elle les aime. Ce n'était qu'un préambule. Ils pensaient connaître la vérité. Mais la vérité, personne ne la détient. La vérité n'existe pas. Les mensonges n'existent pas. Ce n'est qu'un mélange abstrait de pensées toutes tournées vers un même idéal, une même idée. Une simple envie, une possibilité. Mentir. Dire vrai. Mais pourquoi mettre des mots sur des sentiments que l'on ne peut décrire ? Juste pour se rassurer. Pour comprendre. Mais au fond. C'est idiot. Tellement sarcastique. Pourquoi. Simplement pourquoi vouloir comprendre, prendre le contrôle de tout ce qui nous entoure ? Pourquoi ? Parce que la faiblesse fait peur. Mais c'est en acceptant sa faiblesse que l'on est fort.
Je.
Un simple mot. Deux lettres. Un milliard de sens.
Je.
Pronom personnel.
Je.
Mot désignant sa propre personne.
Sa propre personne, que l'on ne connaît même pas. Dont l'on ignore totalement les limites, les envies, les goûts, les sentiments. Ne rien connaitre de soi. Cela voudrait dire que l'on ment ? Quotidiennement ?
Je.
Un seul mot. Deux lettres, des milliards de sens.
Je.
Pronom personnel.
Sa propre personne, que l'on déteste. Que l'on torture sans cesse. Que l'on malmène.
Je.
Mot qui n'a de définitions, de sens, que pour soi-même.
Je.
Terme caractérisant sa propre personne, que l'on pourrait tuer. Que l'on pourrait détruire. Que l'on veut voir périr lâchement, sous prétexte que l'on est fatigué, de se battre continuellement, contre sa propre personne, sa propre pensée, son propre raisonnement.
Copain. Sortir avec. Se le faire. Se le taper. Le tromper. Le haïr. Vouloir se reconstruire. À deux. Avec lui. Aimer. Être amoureux. Bien trop souvent sont confondus les deux.
Aimer.
Ressentir quelque chose pour quelqu'un, lui attribuer une place spéciale dans notre coeur et notre tête. Penser à lui, vouloir l'éblouir, le rendre fier, le satisfaire.
Être amoureux.
Sentiment. Être quelque chose. Appartenir à quelqu'un. Se dévouer à lui entièrement, sans avoir peur d'un amour à unique sens. Lui offrir notre cœur sur un plateau et lui laisser la possibilité de le découper en fines lamelles au scalpel, ou au contraire de le faire battre à vous en faire mal. Laisser cette personne contrôler votre vie, vos émotions, envahir votre esprit. Le laisser devenir plus important que n'importe qui. Le laisser vous tuer. Faire exprès. Choisir. Désirer.
Croire que l'on a la possibilité de choisir. D'effectuer. De faire changer les choses. Et pourtant je ne l'avais prédit. Je laisse simplement courir mes doigts sur ce clavier au rythme des ordres que donnent mes pensées. Tout ça n'est qu'un automatisme. Les pensées transmettent au cerveau qui lui envoie les commandements aux système neurologique qui lui-même permet à mes doigts frêles en ce moment de savoir ce que je note, ce que je libère sur cet écran. Tout ceci n'est pas choisi, tout ceci est fait naturellement, tout ceci s'emboîte parfaitement. Comme un casse-tête chinois, on met du temps à comprendre, à trouver. On y arrive après seulement quelques essais puis au fur et à mesure du temps, on apprend, et cela devient presque inné. Nos membres se mouvent, créant de multiples figures, répétant de multiples gestes jusqu'à reconstruire ce carré parfait. Comme si c'était normal. Comme si c'était naturel. Comme si tout cela n'était au final qu'une évidence.
"Break", "Pause".
Deux mots. Deux langues différentes. Un même sens. Une même signification. Un milliard de possibles interprétations.
Break, pause.
Prendre du temps, réfléchir, s'égarer, se tromper. Dire stop, se poser. Ralentir, inspirer, expirer. Longtemps. Lentement. Profiter. Comme du dernier instant de sa vie, de sa liberté. Croire à une possible seconde chance. Se battre, abandonner, puis recommencer inlassablement.
Ne pas en profiter. Juste être là pour lui, le conseiller, le réconforter. Même si ça fait mal. Mais ne surtout pas accélérer le temps. Il passe bien trop vite déjà. Abuser. Tenter. Trahir. S'échouer. Être démuni. Une absence. Un manque. Profiter. Le blesser. Tout gâcher. Se préoccuper des autres, de leurs avis, de leurs spéculations ridicules et égoïstes. Censurer, s'auto-censurer. Se détruire, se haïr pour juste au final, tout gâcher, tout faire mourir.
Dieu.
Une croyance. Un réconfort. Un exemple.
Dieu.
Une personne, des valeurs, de l'aide pour un peu de bonheur.
Dieu.
Spéculations, mensonges, confessions, révélations, pardons.
Dieu.
Créer, expliquer et comprendre par le discours d'autrui.
Dieu.
Jugement, erreur, rancœur, dévouement.
Dieu.
Une croyance. Un réconfort. Un exemple.
Dieu.
Simplement un coupable à désigner pour ne prendre aucunes responsabilités de ses actes mal jugés.
Perfection.
Un but à atteindre, une idée erronée du meilleur.
Être parfait.
La perfection.
Ce mot ne peut pas être définit car trop souvent mal utilisé, ou juste mal interprété.
Être parfait.
La perfection.
Juste une bonne blague, une mauvaise réflexion. Juste un mensonge.
Être parfait.
La perfection.
Avoir une opinion positivement exagérée pour démontrer aux autres qu'ils ont tort.
La perfection.
Être parfait.
Personne n'y croit, ce n'est rien d'autre qu'un échappatoire, un moyen de détourner son attention des jugements, souvent trop vites établis, souvent méchants, et non justifiés.
Être parfait.
La perfection.
Croire à l'irréel pour tenter de s'évader quelques minutes de ce monde désagréable lorsqu'on ne prend pas le temps de le découvrir autrement.
Une annonce, un choc. Une claque dans la gueule, une balle en plein coeur, un coup de crosse dans la nuque et un au revoir. Un dernier battement, un dernier souffle, un dernier je t'aime, un dernier sourire, un dernier regard et le temps s'arrête. Un bruit sourd, quelque chose s'écrase lourdement au sol dans un dernier soupir, les os se brisent, la vie s'arrête, s'en est finit de lui. Une tension basse, un regard vide, un coeur empli de désespoir et de peine, des larmes qui ne veulent plus couler, un corps inerte. Des fils, des accroches, un muet, un sourd et un aveugle. Tout s'arrête et je ne suis plus qu'un vulgaire pantin désarticulé.
?Fais ce que tu veux de moi, je n'ai plus la force de me battre,
Fais ce que tu veux de moi, je suis morte,
Fais ce que tu veux de moi, mais je t'en prie, achève-moi.
Fais-ce que tu veux de moi, je ne suis plus qu'un vulgaire pantin désarticulé.?
Un dernier souffle, un dernier je t'aime, un dernier regard et tout s'arrête. Ce ne sera pas un au revoir cette fois, c'est la promesse que l'on se rejoindra là-haut.
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Rang : Expert
Ouhlaaaa,
Trop fatigué ce soir, je lirai tout ça demain
Trop fatigué ce soir, je lirai tout ça demain
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Rang : Expert
Belle présentation
Beau texte
Beau style
Ces mots me ramènent aux auteurs qui m'emportent et vers lesquels je reviens toujours
Merci
Beau texte
Beau style
Ces mots me ramènent aux auteurs qui m'emportent et vers lesquels je reviens toujours
Merci
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Rang : Expert
@ Psychotruc, j'aime les "mot image" et les "images mots" 