Mais qui est donc Evleaks ?

evleaks

Avouez que ce n'est pas la première fois que vous voyez ce nom. C'est, en effet, un élément du web high-tech aussi surprenant qu'obscure. Si ce genre de source est souvent à prendre avec des pincettes, il faut avouer que généralement Evleaks voit plutôt juste. Nokia Lumia 520, 925, le Nokia EOS, pour ne citer que ces beaux exemples. 

Mais qui se cache derrière Evleaks ?

Qui est donc cet Evleaks qui, sur son compte Twitter, semble tout savoir avant tout le monde ? Son nom serait "Evan Blass". Et donc, naturellement "Evleaks" est l'association des deux premières lettres de son prénom et de "leaks" pour "fuites". L'homme s'est confié au site Android Police et il en ressort quelques éléments très intéressants. 

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Cet Evan Blass a travaillé pour le site américain d'information Endgadget entre 2005 et 2008, avant d'en devenir le rédacteur en chef. Par ailleurs, on apprend qu'il a également formé les responsables de The Verge (Joshua Topolsky et Nilay Patel). Par la suite, il a monté Obsessable.com, qui, aujourd'hui, a fermé ses portes. Blass a travaillé ensuite chez Pocketnow.com, en tant que rédacteur en chef, jusqu'en 2012. C'est par la suite qui lâchera tout (pour des raisons de changement d'angle rédactionnel qui ne lui convenait plus dira-t-il) et commencera son aventure sur son compte Twitter en tant que Evleaks. 

Le bras long

Si Evan Blass a décidé, désormais, de dire qui il était, il n'est pourtant pas prêt à donner ses méthodes d'investigation. Ce qui est impressionnant chez cet homme et son compte Twitter n'est pas la quantité de followers (il n'en a pas plus de 40 000) mais la qualité de ses derniers. En réalité, ce n'est pas bien difficile, tout est dû aux contacts de haute volée qu'il a noués avec le temps. Ainsi, Evan Blass est dans les petits papiers de Kara Swisher (Wall Street Journal), de Dan Farber (Rédacteur en chef de CNET), Ina Fried (All Thing Digital), Peter Rojas (Gizmodo, Endgadget ou encore Joystiq) et encore bien d'autres. 

Un Tweeter parsemé d’embûches 

Si, aujourd'hui, le compte Twitter d'Evleaks est un lieu reconnu, cela n'a pas toujours été comme ça. Ainsi, à ses débuts le compte a été supprimé par manque d’interactions. Evan Blass a dû prouver, par la suite, qu'il pouvait être en passe de proposer des sujets juteux sur la Toile. Depuis une bonne année où il arrive à lancée des rumeurs ou autres fuites récurrentes, il a eu pour unique règle de ne jamais divulguer ses méthodes de travail. Et pourtant, certains ont essayé. Sans succès. Apprenant de leurs erreurs, les entreprises ne restent pas les bras croisés et adaptent, au fur et à mesure, leur stratégie pour éviter de nouvelles fuites

À tort ou à raison ? 

Si, en tant qu'organe de presse, il est toujours intéressant de pouvoir, en amont, faire transiter une information, cela peut créer des tensions dès lors que la fuite est tout sauf contrôlée. "Je suis bien conscient que les produits passent par un parcours très soigneusement planifié, et ce que je fais, interfère, avec ce plan" raconte Blass. Il avoue cependant que ce système de "leaks" peut servir, un jour ou l'autre, à un constructeur pour avoir une visibilité prématurée d'un projet adverse. Bien sûr, il trouve un argumentaire à ce qui peut faire grincer le plus les constructeurs. De notre côté, il faut avouer que c'est un type de sujet qui crée toujours une émulation importante parmi la communauté de fans. Et en parlant de fan, on voit qu'Evan Blass parlent souvent de produit Nokia et HTC. Interrogé sur la chose, il prend un ton sarcastique et évoque des fuites entièrement contrôlées. Bien sûr, difficile d'en savoir plus. Sa plus grande fierté ? Le leak, plutôt complet, de ce que serait Windows Phone 8 - alors appelé Appolo - quelque temps avant sa sortie officielle, à la fin octobre 2012.  Evan Blass avait capté l'information via une vidéo qui avait transité entre Joe Belfiore, de Microsoft, et Nokia. 

Bienfaisance présumée du leak ?

Les leaks font office de teasing, d'exclusivités et de source la plus fraîche existante - quitte à nécessiter,  comme c'est souvent le cas, des corrections multiples - pour la presse et pour les lecteurs. Mais, les leaks, également, sont considérés comme des fameux bâtons dans les roues dans la stratégie de communication des nombreuses marques. Pensez-vous que ces leaks peuvent, à termes, desservir les marques ou, au contraire, les servir, conjointement, mais avec moins de contrôle, tant est, bien sûr, que la presse prenne toujours les devants pour prévenir d'un conditionnel excessif ? 

Source : androidpolice.com

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