[Test] The machine sur Windows Phone : rouages de guerre

Mine de rien, le Windows Store propose désormais pléthore de très bons titres pour les amateurs de jeux vidéo. Mais pour vous, il manque quelque chose. Oui, vous le joueur hardcore, le vrai. Celui qui n'a pas peur de refaire en boucle le même niveau jusqu'à hurler de rage en maudissant la mère du développeur. Si c'est votre cas, The Machine est pour vous.

Au premier abord, ce jeu se présente comme un jeu de réflexion classique sur smartphone. Mais derrière le mystérieux logo conçu de rouages et d'encre, se cache un défi à la hauteur des plus acharnés. Car autant vous prévenir tout de suite, The machine est un jeu très difficile. Dans chacun des 30 niveaux proposés, vous devez déplacer une goutte d'encre d'un point A à un point B. Pour ce faire, une effleurement sur l'écran vous permettra de faire sauter la goutte dans la direction choisie. Si le premier niveau vous laisse penser que les 29 suivants seront tout aussi facilement expédiés, vous allez vite déchanter ! En effet ces derniers se complexifient très rapidement avec l'ajout d'obstacles divers et variés comme des pics ou des scies circulaires. Un geste malheureux et vous êtes bon pour recommencer. The Machine est dur, mais juste.

Ce qui fait avant tout la difficulté du titre, c'est de lancer la goutte d'encre en tenant compte de la gravité. Et cela, souvent, depuis une plateforme mobile et/ou sous la pression d'un obstacle qui se rapproche à vitesse grand V. Il va falloir faire preuve de précision et de timing dans un laps de temps souvent très court. Et quand on meure pour la 37ème fois au même endroit du même niveau, c'est dur. Pour corser les choses, l'avatar perd de son encre lorsqu'il est en l'air. Si la jauge d'encre est vide, c'est bien sûr perdu. Une idée superbement sournoise qui vous force donc à prendre des risques pour collecter de l'encre et survivre.

Ne vous inquiétez pas, si ce n'est pas assez difficile pour vous, le jeu propose toute une liste de succès à débloquer. Sans parler des habituels trois trophées à gagner par niveau (niveau d'encre, temps et score) qui auront vite fait de relever, encore d'un cran, le challenge. Et s'il vous en faut encore, le mode arcade, ou il faut aller le plus haut possible dans un niveau infini, poursuivit par des scies-circulaires, devrait vous contenter.

Pour ce qui est de la forme, la direction artistique part du coté du dessin industriel. C'est très propre, bien exécuté, et ça ne nuit pas au gameplay. Malheureusement, les petites pubs sur le bord de l'écran, ont une fâcheuse tendance à se mettre sous nos doigts pendant que l'on est en pleine concentration. Pas très sympa. Petite référence sympa à Portal lors du chargement d'un niveau, avec l'affichage de pictogrammes représentants les obstacles à venir.

En bref : Un jeu qui se revendique old school dans sa difficulté, et qui parvient à le faire sans être injuste. On enchaîne les essais jusqu'à l'euphorie de la victoire, avant de replonger dans le niveau suivant. Réservé aux plus persévérants.

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