Comme chaque année, désormais, Microsoft remet à jour sa Surface Pro. Après une très bonne Surface Pro 3, nous ne pouvions nous attendre qu'à du très bon pour ce quatrième essai. Pourtant, on a tendance à oublier que la gamme Surface Pro a connu des débuts très difficiles, mais aujourd'hui, il n'est plus question de convaincre, mais de maintenir son niveau de qualité. Alors, où se positionne la Surface Pro 4 aujourd'hui (notamment face à son concurrent estimé direct, l'iPad Pro d'Apple) ? Nous allons répondre à cette question et bien plus encore.

Déballage de la nouvelle Surface

On a beau avoir vu de nombreuses images, le déballage d'un device est toujours un moment assez magique. Voici pour commencer le contenu de la boîte :

  • La tablette Surface Pro 4 (modèle Intel Core i5, 256 Go et 8 GB de RAM, donc une configuration assez intermédiaire)
  • Un câble aimanté pour charger la tablette (note : son format a légèrement évolué par rapport à la Surface Pro 3, il est plus rectangulaire)
  • Le nouveau stylet pour la Surface Pro 4
  • Quelques feuillets informatifs

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Comme vous pouvez le voir ici, les changements de design sont quasi-invisibles en comparaison à la génération précédente. Les habitudes reprendront vite leur place. Au niveau du kickstand, on retrouve les nombreuses positions issues de la Surface Pro 3 (élément qui avait été amoindri avec la Surface 3 pour des raisons de coûts, bien sûr). Ainsi, le 2-en-1 de Microsoft peut être utilisé dans n'importe quelle situation. Pour l'écran, j'y reviendrai, la différence ne sera pas flagrante non plus. Pour rappel, on passe d'un écran de 12 pouces à un écran de 12,3 pouces et la qualité est toujours bien présente. C'est d'ailleurs son gros point fort ! Voici quelques effets de contorsion de la nouvelle tablette :

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Dans les entrailles de la Surface Pro 4

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Pour mettre en avant les configurations de la Surface Pro 4, c'est assez simple : il suffit de reprendre les différentes versions. Injustice géographique faisant, nous n'avons pas droit à toutes les variantes proposées, notamment, certaines pour les Américains. Mais finalement l'offre se veut suffisamment éclectique. Ce que l'on regrettera tout de même étant le prix de départ qui ne cesse d'augmenter de génération en génération... Microsoft a beau vouloir taper dans le premium, le champ d'action est de plus en plus étroit et il faudra débourser, au mieux, 999€ pour s'offrir la nouvelle tablette. En outre, on se demande toujours pourquoi Microsoft ne propose pas un prix préférentiel, de base, avec un Type Cover. Surtout que, à mon sens, le clavier (toujours vendu environ 150€ à sa sortie) est indispensable... d'autant plus quand il est question de cibler les professionnels.

Alors, pour rappel, voici les différents tarifs de la Surface Pro 4 :

  • Avec une puce Intel Core m3, 4 GB RAM et 128 Go de stockage pour 999€
  • Avec une puce Intel Core i5, 4 GB RAM et 128 Go de stockage pour 1099€
  • Avec une puce Intel Core i5, 8 GB RAM et 256 Go de stockage pour 1449€
  • Avec une puce Intel Core i7, 8 GB RAM et 256 Go de stockage pour 1799€
  • Avec une puce Intel Core i7, 16 GB RAM et 256 Go de stockage pour 1999€
  • Avec une puce Intel Core i7, 16 GB RAM et 512 Go de stockage pour 2499€

Pour les autres détails techniques, on notera que la tablette fait 766 grammes pour le modèle de base et jusqu'à 786 grammes pour les autres (comptez environ 1,1 kg avec le clavier Type Cover). On est donc sur un device très portatif, avec ou sans protection.

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Niveau capteur photo, il faudra garder à l'esprit que la Surface Pro 4 n'est pas faite pour faire de beaux clichés. On est certes sur du premium, mais pas sur tous les aspects. Le capteur avant de 5 Mégapixels fait tout juste son boulot (en tant que webcam) et l'arrière, de 8 Mégapixels, dépanne, sans plus.

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L'écran

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S'il y a un aspect où la Surface Pro 4 fait fort c'est au niveau de son écran. Celui de la Pro 3 était déjà excellent, ici, Microsoft fait un nouveau pas vers la perfection. On revient donc sur cet écran de 12,3 pouces PixelSense. Pour cette quatrième génération, la Surface Pro 4 conserve son ratio 3:2 avec une résolution de 2736 x 1824 pixels. Pour comparaison, la Surface Pro 3 proposait une résolution de 2160 x 1440 pixels. On a donc une hausse significative de pixels avec une densité bien plus élevée. En effet, on passe de 216 à 267 ppp.

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De base, l'écran se redimensionne à 200 %. Il est possible de baisser la résolution, mais au-delà d'une certaine limite, le texte est quand même très difficile à déchiffrer. Il ne faudra pas oublier que l'on se retrouve face à un écran de très petit gabarit. En revanche, pour la dalle de l'écran de la Surface Pro 4, on retrouve la norme IPS permettant d'offrir un champ de vision très riche. Au niveau de la colorimétrie, c'est un pur bonheur, et sans être (info)graphiste, je suis persuadé que la tablette est un outil idéal pour créer des choses en couleur.

Le Type Cover et le stylet de la Surface Pro 4

Le Type Cover

Nouvelle Surface = nouveau Type Cover : c'est presque une habitude, désormais. Mais cela se justifie-t-il (sachant que la facture augmente de 149,99€) ? D'abord, sachez que ce nouveau clavier est compatible aussi bien avec la Surface Pro 4 qu'avec la Surface Pro 3.

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Un confort naturellement plus grand grâce à un trackpad plus généreux.

Il faut le dire, le nouveau Type Cover améliore certains éléments et défauts des anciennes versions. Premièrement, comme on peut le voir, le trackpad est plus grand que pour la troisième génération. Une différence qui peut avoir son importance, notamment, pour scroller, déplacer des éléments, etc. Dans les faits, il serait 40 % plus grand. Le trackpad est également plus agréable au toucher.

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Finies les situations où on tape sur deux touches en même temps. Quand compacité rime enfin avec ergonomie !

Ensuite, si vous avez de "gros" doigts (sans jugement aucun, on est tous comme on est), le nouveau Type Cover propose des touches plus espacées. Plus le temps passe et plus le sentiment d'être sur un vrai PC s'intensifie. En plus de cela, on pourra aussi mentionner la présence d'un bouton PrintScreen ainsi qu'une touche pour les menus contextuels ! Mais le souci reste là : ça reste un vrai investissement ! Je le dis et le redis : je n'imagine pas utiliser une Surface Pro sans son clavier. Faites attention quand vous envisagez votre budget pour la tablette... Le Type Cover est un clavier cover vraiment qualitatif et un produit de grande qualité mais à quand un bundle (à prix préférentiel) pour la tablette et son clavier ? Et comme je le disais à l'annonce du nouveau clavier, le modèle "Onyx" ne fait pas partie de l'offre en France. Du coup, pas de capteur d'empreintes digitales ! C'est triste.

Le Stylet

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Ce nouveau stylet Ntrig s'améliore et propose désormais plus de 1024 niveaux de pression (contre 256 pour l'ancienne version). Il faudra tout de même un petit moment pour reprendre ses marques, même si la latence a été grandement réduite ! On retrouve un bouton sur le haut qui permet toujours de lancer OneNote en quelques secondes ou de faire une capture d'écran en faisant un double clic. Le clic droit sera simulé par un bouton présent près de la mine du stylet.

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Alors, grande nouveauté, le stylet est cette fois compatible avec plusieurs types de mine... qu'il sera possible de racheter si besoin. En gros, cinq mines sont utilisables : 2HB, H, HB et 1B. Autre nouveauté : le stylet n'est plus entièrement sphérique. En effet, sur une partie, il y a un revêtement plat qui fait penser à un crayon. Outre le choix esthétique, cela permet d'offrir une tenue plus confortable, et surtout, empêche le stylet de rouler... même si l’agrafe (permettant d'accrocher le stylet à sa chemise... mais qui fait ça encore de nos jours ?) permet déjà d'empêcher l'accessoire de tourner sur lui-même éternellement !

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Voici la communication liée à ces mines :

Choisissez l'extrémité de stylet dont la sensibilité vous convient. Conservez la pointe moyenne, qui s'apparente au crayon n°2, ou changez pour une extrémité à faible friction qui ressemble à un crayon à pointe fine. Choisissez l’une des quatre mines incluses dans le kit de mines pour stylet Surface. Le kit de mines pour stylet est inclus à l’achat d’un Stylet Surface, mais vous pouvez également l’acheter séparément pour avoir plus de pointes disponibles.

Pour le prix, il faudra débourser (sachant qu'un exemplaire du stylet est inclus dans la boîte comme pour la Surface Pro 3) 64,99€, avec le choix entre les coloris blanc, noire, bleu et rouge et 10€ pour de nouvelles mines.

Stylet

Au niveau technique, le nouveau stylet fonctionne toujours avec une pile AAA (pour la partie alimentation) et des piles boutons pour assurer la connectivité Bluetooth (4.0). Enfin, il peut s'aimanter sur le côté de la tablette. L'accessoire ne dépasse pas les 20 grammes pour les dimensions suivantes : 144 x 9,5 x 10,2 mm.

Comme je ne suis pas graphiste et que certains confrères comme Lesnumériques en connaissent, je me suis permis de rapporter quelques éléments de retours faits par des graphiques et des spécialistes de l'image et de l'utilisation de tablette graphique et autres stylets. Ainsi, dans l'ensemble, on le trouvera un peu lourd (malgré ses 20 grammes) et la latence, bien réduite, serait toujours handicapante. Une autre personne, spécialisée dans le dessin, estime que la différence entre les 256 et les 1024 niveaux se fait assez peu ressentir. Selon eux, pour en faire une utilisation efficace sous Photoshop, il faudra passer par quelques réglages au préalable. "Il y a sans doute un souci d'optimisation" pense-t-on. En résumé : une qualité qui est au rendez-vous mais une utilisation davantage orientée vers la prise de note et moins sur le travail de précision, soit le quotidien des artistes du numérique.

La connectique

Sur ce plan, la Surface Pro 4 fait le strict nécessaire et n’innove guère par rapport au passé. Si je mets généralement en avant la présence de la prise USB (en comparaison aux iPad, surtout), ici, on ne retrouvera toujours qu'une connectique de ce genre. Pour du "Pro", on s'attend pourtant à plus de souplesse ! Pour les autres connectiques, j'ai l'impression de me répéter : une sortie mini-DisplayPort et, puis, un lecteur de MicroSD... cachée sous le kickstand. Le volume et l'alimentation seront accessibles sur le haut de la tablette, encore une fois : pas de gros changement.

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L'autonomie

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Encore une fois, pour l'autonomie, la Surface Pro 4 propose une expérience similaire à la précédente Surface Pro. Elle ne fait, en tout cas, pas mieux. Sur le papier, la Surface Pro 3 proposait 9 heures. Dans la pratique, nous tenions entre 5 et 10 heures, environ. Ici, on reste dans ce quota, en fonction de l'utilisation et des fonctions activées.

Le système d'exploitation

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Cette version de Surface Pro tourne nativement sous Windows 10 Professionnel. Cela laisse donc comprendre que vous pouvez faire absolument tout ce qu'il est possible de faire avec un système Windows. Je n'entrerai pas dans les détails à ce niveau, je vous invite à retrouver notre sujet global à propos du nouveau système d'exploitation si besoin.

Surface Pro 3 ou Pro 4 ?

Le choix de l'une ou l'autre configuration tiendra à des objectifs qui vous seront propres (professionnels ou non). Au niveau du processeur, on notera le passage à l'architecture Skylake d'Intel, soit la dernière génération de puces. Pour le reste, on se retrouve sur des rapports assez proches. Du coup, la question que l'on se pose avec cette nouvelle génération, c'est : faut-il oublier la Surface Pro 3 pour cette Pro 4 ? C'est vrai que la différence de performance est minime. En moyenne, on peut estimer que la hausse serait de 5 %, ce qui ne fait pas grand-chose... et ça ne représente donc pas vraiment un critère majeur pour changer son matériel.

Du coup, ça ne sert à rien de passer à la Surface Pro 4 ? En fait, il y a tout de même des avantages. Par exemple : la nouvelle puce d'Intel offre une réduction de chaleur notable qui ne semble pas avoir un impact significatif sur la batterie dont l'autonomie est très proche de la précédente mouture, comme je le disais. Un confort amélioré qui pourra jouer en faveur de certains, assurément. Pour conclure : si vous n'avez pas encore de Surface Pro, orientez-vous, les yeux fermés, vers la quatrième génération, mais si vous êtes actuellement sur la troisième mouture... réfléchissez-y à deux fois. Voici, pour terminer, un petit portrait de famille avec la Surface Pro 4 et la Pro 3 :

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La conclusion

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On aime :

  • Un bel écran avec une diagonale polyvalente avec une résolution impressionnante
  • Une tablette qui chauffe beaucoup moins !
  • Une finition toujours aussi classe
  • Un Type Cover 4 qui a bien évolué

On n'aime pas :

  • Le prix reste élevé (surtout si on a uniquement des besoins multimédias classiques)
  • Toujours pas de Type Cover offert...
  • Pas de capteur d'empreinte sur le Type Cover 4 chez nous ! :(

D'abord, notez que je me suis permis d'inclure les points positifs et négatifs de l'ensemble de l'expérience "Surface Pro 4". C'est-à-dire, et je l'ai déjà dit, que je ne m'imagine pas l'utilisation d'une telle tablette sans clavier. Du coup, j'ai, tout au long de ce test, pris en compte le Type Cover 4 qui s'avère être le compagnon indispensable de cette nouvelle tablette. Alors, pour aller droit au but : cette quatrième édition réussit à parfaire ce qui était déjà considéré comme un aboutissement à la génération précédente. Microsoft propose du premium, on a du premium. C'est le cas de le dire. Encore plus ici : la Surface Pro 4 peut aisément remplacer votre tablette, votre hybride ou votre PC. C'est un coût, c'est sûr, mais c'est aussi un produit extrêmement bien fini et, en fonction de la configuration, idéal pour toutes vos tâches, personnelles ou professionnelles. Un indispensable si vous n'êtes pas équipés !

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Où acheter une Microsoft Pro 4 ?

Pour le modèle de base, voici ce que pouvez trouver :

  • À partir de 999€ sur le Microsoft Store
  • À partir de 950€ chez Darty (+ offre à 1€ de plus pour un abonnement à Office 365)

Une question sur Surface ?

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Microsoft Store 1299.00 € Surface Pro 9 Voir l'offre
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